Balade 2


• Départ de la Halle (1). Datée du xve ou xvie, elle est de plan carré, coiffée d’une toiture à quatre pans couverte de lauzes.
En face, à gauche du gîte d’étape, prenez la rue des Gouffres, serpentez dans les petites ruelles vers la gauche ; une descente raide de quelques mètres, en vous aidant d’une rampe en bois, vous conduit au bord de l’Ouysse (2). Visitez les ruines de plusieurs moulins (3) ainsi que les trous où disparaît la rivière (4) (L’Ouysse ressurgit à la résurgence de Cabouy entre Rocamadour et Lacave.).
• Revenez vers la rampe, vous longez les restes des murailles du château des seigneurs de Thémines (xiie et xiiie). Continuez le chemin sous le ripisylve (arrêtez-vous quelques instants pour lire le panneau sur Roucadour (5)).
• Après 300 m, prenez le chemin goudronné à gauche, au bout de cette route, encore à gauche, vous longez le dessus des gouffres sur 400 m et admirez, à travers les arbres sur votre gauche, le village.
• Vous arrivez sur un espace dégagé, en face d’une petite maison « les roitelets », prenez à droite vers Laval. Prenez le temps de regarder les belles maisons quercynoises à bolet (6) ; puis vous longez une noyeraie. Prenez le petit chemin de terre à droite qui aboutit à la N840 que vous traversez, partez en face par un chemin herbeux (400 m). Vous arrivez à Pech Lajouette
• À gauche, longez la route goudronnée sur 120 m, puis à droite un beau chemin de terre ; voir sur la gauche une belle entrée de jardin à pierre sèche (7), une gariotte en contrebas (8). Continuez sur 1 200 m vers le Mas du Causse, voir deux caselles dans un parc privé (9).
• Vous arrivez sur la D40, à gauche suivez-la sur 400 m ; au panneau « carrières du Causse » tournez à droite. Après l’usine et la carrière, la route devient chemin, continuez, vous ne louperez pas le majestueux moulin à vent (10). Ce chemin se termine sous les arbres après une courte descente.
• Vous traversez la route goudronnée à Lacabroulate et continuez votre chemin juste en face. Une belle gariotte se cache à l’entrée du premier pré à droite, derrière un muret (11). Au Y, prenez à droite, vous trouvez un imposant cayrou sur le bord gauche du chemin (12), puis un autre Y ; là, arrêtez-vous un instant : à droite, deux entrées de champs avec un mur de séparation très large, c’est une galinière ou garenne (13).
• Vous repartez à gauche, cet agréable chemin vous amène au bord de la N840, voir la clède typique avec ses beaux monolithes qui l’encadrent (14) ; suivez toujours cette route, premier carrefour à gauche puis continuez jusqu’à la N840, traversez très prudemment, remontez en face vers le village, voir le couderc (ancien foirail) avec son lac en cours de réhabilitation (15) et la croix ; descendez vers le bourg par cette ruelle étroite, l’ancienne rue commerçante, deux maisons du xive (16).
• Vous arrivez devant la boulangerie, et à gauche, vous retrouvez la Halle.

À la prochaine fois pour une autre promenade

Vous pouvez télécharger la description et le plan de la balade en cliquant sur ce lien.

Balade 1


• Départ de la Halle (1). Ce monument classé du xve ou xvie siècle, de plan carré, est coiffé d’une toiture à quatre pans couverts de lauzes.
• Traversez la rue, à gauche de la Mairie se trouve une maison (2) à colombages du xviie siècle surplombant le ruisseau : c’était l’atelier d’un teinturier au xixe siècle.
• Partez côté droit, sur la rue Traversière, après quelques pas vous voyez un petit jardin engazonné (3), c’est la place de l’Olme qui servait de lieu de rassemblement entre les consuls et les habitants du village. À la Révolution on planta « l’arbre de la Liberté ».
La maison devant cette place présente en façade des éléments architecturaux du xve siècle : une arche de boutique, une fenêtre à meneaux et un linteau de porte.
• Derrière cette maison, partez rue des Gouffres, remarquez, sur une petite maison, un linteau de fenêtre (4), (ancienne pierre tombale réemployée). Continuez tout droit cette ruelle. Vous remarquez, sur la gauche, un petit terre-plein, avancez-vous et prenez à droite la rampe. Les vieux murs sont les vestiges des fortifications du château des Seigneurs de Thémines.
• En bas de la rampe, vous êtes au-dessus de la perte finale (5) de la rivière Ouysse.
• Vous continuez à droite ce chemin ; à 60 m, lisez le panneau sur Roucadour. Continuez ce chemin herbeux jusqu’à une route goudronnée, tournez à gauche sur 150 m, et encore à gauche le chemin de Belvert (6). Vous pouvez admirer le panorama sur le village. Prendre à gauche un petit sentier entre des murets de pierre sèche (repère : ligne électrique, entre 2 poteaux en ciment) ; vous rejoignez un large chemin, tournez à gauche, descendez sur 100 m, vous êtes en face d’un ancien moulin transformé en gîte, prenez à gauche, 50 m, et vous arrivez au petit pont en fer qui enjambe l’Ouysse.
• Prenez le temps de voir la fontaine-lavoir du village (7) qui a alimenté des générations de Théminois. Le lavoir s’ensable régulièrement à chaque débordement du ruisseau.
• Traversez les 2 ponts en fer et, avant de remonter, regardez en amont du ruisseau, caché derrière la végétation, le joli pont en pierre à 3 arches (8) qui mène au moulin. Vous continuez sur 30 m et prenez à droite le sentier qui arrive à la route, traversez juste en face et grimpez le sentier longeant un joli parc. Vous débouchez au cimetière ; partez à gauche. À la grande maison sur votre gauche, l’ancien presbytère, tournez à droite, montez sur 150 m, prenez à gauche un chemin herbeux. Vous arrivez à un lotissement. Prennez à gauche cette petite route goudronnée.
• Vous arrivez sur un grand couderc, l’ancien foirail. Remarquez la lavogne (9) en cours de restauration.
• Descendez cette rue (ancienne rue commerçante du village) et observez la maison (10) qui a conservé une porte et une fenêtre médiévales, vestiges du xiiie et xive ; en face un artiste expose de l’art bestiaire ; 20 m après, à l’angle d’une petite maison sur la gauche, prenez le sentier (la caminade). Il rejoint la place de l’église.
• En descendant vers la Halle, vous pouvez faire une pause dans le jardin public (11). C’était l’ancien cimetière, en dessous se trouvait la chapelle castrale de Saint-Eutrope détruite et remplacée par l’église actuelle Saint-Martin en 1845.
Remarquez la pierre tombale au pied du monument aux morts. Elle provient de l’ancien cimetière de Saint-Martin de Peyrissac (hameau de Thémines). Des outils de maçon sont gravés : marteau, équerre, comme le linteau en (4), crosse constituée d’une hampe surmontée d’une croix discoïdale.

À la prochaine fois pour une autre promenade

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Sentiers découvertes

Ces promenades ou balades vous permettront de découvrir le village, son patrimoine bâti ancien et d’agréables chemins peu fréquentés.

En cliquant sur les liens ci-dessous, vous trouverez la description de ces balades ainsi que les plans des parcours.
Balade 1 : Parcours facile de 2,4 kms
Balade 2 : Parcours facile de 8,4 kms.

Si vous êtes équipés d’un smartphone ou d’une tablette connectée, vous pouvez également suivre ces balades sur Google maps :

Très bonnes balades dans notre commune !

Le puits du hameau de Lafanayre

FontaineLaFanayreEn occitan « Lo fanayre » désigne une femme qui fane dans un pré afin d’en faire sécher le foin. La liaison entre cette appellation et le hameau est mystérieuse. Au recensement de 1911, quatre maisons étaient habitées par dix personnes.
Avant la construction des citernes, deux points d’eau assuraient l’approvisionnement du hameau : un petit lac aujourd’hui comblé situé en haut du lieu-dit pour faire boire les animaux et ce puits maçonné d’une profondeur de quatre mètres. Il est creusé dans le rocher calcaire d’une petite falaise. La partie basse a la forme d’un cube de deux mètres de côté dont le plafond est voûté. Une margelle couverte et munie d’une porte s’élève côté chemin. L’eau semble provenir des joints inter strates que le puits traverse. Elle est très fraîche et limpide. Il semble qu’elle était utilisée pour boire, pour la cuisine, la toilette et les lessives.

L’état de la partie extérieure était très délabré. La municipalité a entrepris sa restauration au début de l’année 2017.

En mai de cette même année, la voici restaurée :

Cazelles ou gariottes de Thémines

(par Paul Brunet)

Personnellement ayant vécu une bonne partie de mon enfance à Thémines, je n’ai découvert l’appellation « gariotte » que lorsque je me suis intéressé à ce genre de construction en consultant des revues sur le patrimoine. Elles étaient appelées cazelles.

Nous pouvons constater qu’elles sont construites de différentes façons. Pour les anciennes encore debout, les toits sont couverts de pierres plates dites de lauzes de calcaire. Les récentes ont des toits en tuiles.
Dans les champs, leurs implantations sont généralement près des murets de clôture à proximité de la sortie de la parcelle. La construction en pierres sèches n’est pas très soignée et la base est carrée ou ronde. Nous pouvons remarquer l’absence de moyen de fermeture de l’entrée dont la dimension semble standard : 1 m 20 de haut sur 0 m 60 de large.
Ce ne sont que des abris sommaires pour un berger et son chien. Une petite fenêtre peut être pratiquée sur un côté afin d’élargir l’angle de surveillance sans se mouiller lorsqu’il pleut. Par contre, celles qui étaient érigées dans les fermes étaient le plus souvent rondes avec le toit en forme de cloche constitué de lauzes montées en encorbellement avec une pierre longue de forme pyramidale dressée au sommet. Les murs, toujours en pierres sèches étaient élevés avec plus de soins.
Schéma de constructionElles étaient de toutes les dimensions, il en est même qui furent habitées. Mais leur usage à Thémines s’est limité à des poulaillers, porcheries, chèvreries, pigeonniers et remises. Elles ont une porte, parfois une petite fenêtre, et un trou dans le toit avec une pierre d’envol pour des pigeons.

Ces constructions ne datent que de trois à quatre siècles, lorsque les terres furent mises en culture et épierrées. Ainsi la matière première fut-elle employée pour les construire en même temps que les murs des limites du parcellaire. C’est pour cela qu’elles sont nombreuses dans le Causse et pratiquement inexistantes dans le Limargue.

La légende dit que les bergères y filaient la laine tout en gardant les moutons. Les mauvaises langues disaient qu’elles y recevaient quelques galants en cachette.
Ce patrimoine, d’architecture simple, souvent construit par les paysans est en danger. Les remembrements, le besoin de matériaux faciles, le concassage après épierrage, le gel et le manque d’entretien pour un édifice qui ne sert plus sont les causes de leur disparition. Leur recensement au niveau de notre commune va peut-être sensibiliser les propriétaires et en sauver quelques-unes de l’oubli.

En attendant nous avons le plaisir de vous en faire découvrir quelques-unes :

Gariotte en plein champGariotte en plein champ
Gariotte dans une cour de fermeGariotte dans une cour de ferme