En occitan « Lo fanayre » désigne une femme qui fane dans un pré afin d’en faire sécher le foin. La liaison entre cette appellation et le hameau est mystérieuse. Au recensement de 1911, quatre maisons étaient habitées par dix personnes.
Avant la construction des citernes, deux points d’eau assuraient l’approvisionnement du hameau : un petit lac aujourd’hui comblé situé en haut du lieu-dit pour faire boire les animaux et ce puits maçonné d’une profondeur de quatre mètres. Il est creusé dans le rocher calcaire d’une petite falaise. La partie basse a la forme d’un cube de deux mètres de côté dont le plafond est voûté. Une margelle couverte et munie d’une porte s’élève côté chemin. L’eau semble provenir des joints inter strates que le puits traverse. Elle est très fraîche et limpide. Il semble qu’elle était utilisée pour boire, pour la cuisine, la toilette et les lessives.
L’état de la partie extérieure était très délabré. La municipalité a entrepris sa restauration au début de l’année 2017.
En mai de cette même année, la voici restaurée :
(Scrophulariacées)
Plante vivace, de taille modeste, émettant des tiges couchées puis redressées.
Les feuilles opposées, ovales, en cœur, grossièrement dentées, sans pétiole.
Les fleurs en grappes peu denses, opposées, aux aisselles des feuilles supérieures, d’un bleu vif veiné de bleu foncé, la corolle étalée à 4 lobes et 2 étamines ; elles fleurissent d’avril à août.
Dans le virage, en contrebas sur votre droite, vous êtes au-dessus des pertes terminales de l’Ouysse.
Le ruisseau quitte son parcours aérien pour circuler sous terre sur une trentaine de kilomètres et réapparaitre aux résurgences de Cabouy et Saint Sauveur après Rocamadour.
En 1975 le réseau souterrain théminois fut découvert et cartographié sur cinq kilomètres.
Jusqu’en 1935 la perte terminale était situé 100 mètres en amont, au ras du dernier moulin qui marquait ainsi la fin du parcours aérien du ruisseau. C’est un effondrement du terrain qui a dégagé ces nouvelles pertes terminales.
L’Ouysse n’est pas toujours un ruisseau calme. Les fortes pluies entrainent parfois des inondations dévastatrices. Lorsque les pertes, qui peuvent se trouver partiellement obstruées par des matériaux divers charriés par le courant, n’arrivent pas à absorber le débit du ruisseau, l’eau monte dans cette cuvette jusqu’à submerger largement le chemin qui surplombe ces pertes terminales.
La dernière inondation s’est ainsi produite en juin 2010 ; l’eau était à ce moment-là à environ 10 mètres au-dessus de vous.
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De janvier à juillet les fleurs sont abondantes et variées. À partir de l’été, elles sont trop à l’ombre des feuillus pour se développer.
Ce patrimoine de fleurs, courantes ou plus rares, est malheureusement fragile ; nous essaierons de le sauvegarder pour mieux le transmettre. Aussi, il est important de le protéger ; ne pas arracher les plantes rares, ne pas couper les fleurs mais laisser les graines mûrir pour mieux se reproduire est essentiel.
Géranium Noueux
Aconit tue-Loup 
Lamier Galeobdolon 
Ficaire fausse-renoncule
Petite pervenche
Corydale solide
Anémone des bois
Hellébore fétide
Isopyre faux-pigamon
Mercuriale pérenne
Lamier pourpre
Véronique petit-chêne
Véronique de Perse
Stellaire holostée
Perce-neige
Cardamine des prés
Lierre terrestre
Alliaire ou herbe à l’ail
Bouton d’or
Grande Consoude
Arum d’Italie
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Les Gouffres de Thémines sont situés au pied du village, vous pouvez vous y rendre en suivant les indications du circuit « Les Clés de Thémines » (repère 8). C’est là que disparaît la rivière l’Ouysse. Les sédiments entraînés au gré du cours d’eau se déposent et la végétation est luxuriante. Le tapis végétal très riche est marqué par une forêt d’arbres, de taillis, d’arbustes et plantes. L’humidité et le sol limoneux sont à l’origine de la richesse de la flore sauvage qui s’exprime dans ce milieu naturel.
Pour commencer cette présentation des plantes des Gouffres nous mettons en premier plan les fleurs dont quelques dizaines ont été recensées.
De nombreuses fougères y poussent également.
Au fil des mois, nous vous ferons connaître cette flore remarquable.
Toutes les fleurs que nous avons recensées : les fleurs
Toutes les fougères que nous avons recensées : les fougères
